VIVEO : Un rassemblement contre les licenciements

Le mardi 28 février, une cinquantaine de salariés des sociétés Viveo, Ethicon ou encore Sodimedical se sont rassemblés place Saint-Michel à Paris, près du Palais de justice. Ces sociétés ont pour point commun d’appartenir à des groupes très riches.

Ils se sont mobilisés à l’appel des syndicats dans le cadre de l’examen par la cour de cassation de la décision de la cour d’appel de Paris qui a décidé en mai 2011 de l’arrêt de la procédure de licenciements chez Viveo.

Le mardi 28 février, une cinquantaine de salariés des sociétés Viveo, Ethicon ou encore Sodimedical se sont rassemblés place Saint-Michel à Paris, près du Palais de justice. Ces sociétés ont pour point commun d’appartenir à des groupes très riches.

Ils se sont mobilisés à l’appel des syndicats dans le cadre de l’examen par la cour de cassation de la décision de la cour d’appel de Paris qui a décidé en mai 2011 de l’arrêt de la procédure de licenciements chez Viveo.

Cette société qui développe des logiciels bancaires intégrés avait été rachetée en décembre 2009 par Temenos, leader mondial de ce secteur. Dès février, le groupe annonçait un plan social. Après des mois de luttes, tant au travers de rassemblements que d’un point de vue juridique, les salariés avaient eu la bonne surprise de voir le plan social retoqué par la cour d’appel de Paris au motif que la « procédure de licenciement collectif économique […] n’est pas fondée sur un motif économique ». De fait, elle a interdit les licenciements ! Et c’est bien la moindre des choses…

Dès lors, le patronat dans son ensemble est monté au créneau pour dénoncer cette atteinte à la liberté… de licencier. Il ne manque pas de s’inquiéter que cet arrêt serait la « porte ouverte à l’interdiction de tout licenciement en France » et nuirait à « l’attractivité de la France et à sa capacité à retenir ou créer des emplois », ou encore créerait « une immense insécurité pour les employeurs ».

Mais l’insécurité aujourd’hui, elle pèse surtout sur tous les travailleurs menacés de chômage, ceux de Viveo, Ethicon, Sodimedical, mais aussi ceux de PSA à Aulnay, de Fralib… Et les travailleurs qui se mobilisent contre les plans dits « sociaux » ont toutes les raisons de se réjouir quand leur bataille compte une victoire.

Et, comme l’a si bien dit un travailleur de Ethicon, avec toutes les boîtes qui licencient, ce sont tous les travailleurs qui devraient s’unir pour interdire les licenciements !

La Fédération CGT des sociétés d’études appelle à faire de ce rassemblement un succès !

Le rassemblement aura lieu le 11 avril à 13 heures devant le Palais de justice – Métro Cité ou Métro Saint-Michel