1) Approbation du compte rendu de la CMP du 14 novembre 2008.

2) La séance a ensuite été concernée dans son intégralité par la négociation annuelle des salaires qui devrait trouver son application au 1er avril 2009.

D’emblée la délégation patronale fait remarquer qu’en cette fin d’année l’inflation a fortement décéléré dans notre pays.
Nous lui faisons remarquer aussitôt qu’il n’est pas raisonnable de calquer l’augmentation des salaires sur les seuls indices économiques mesurant l’inflation. Certes, si les cours du pétrole chutent fortement en cette fin d’année, il n’en demeure pas moins que le coût de la vie reste très élevé pour bon nombre de salariés.
De plus il n’est pas non plus acceptable de refuser la négociation lorsque les indices économiques sont peu favorables pour les employeurs, et ne rouvrir cette dernière que lorsque ces mêmes indices s’affichent à un niveau plus souhaitable pour eux.
Après une suspension de séance, la délégation patronale fait la proposition suivante :

  • assiette du point de base portée de 143 à 150 points de classification
  • valeur du point de base portée de 97 € à 98 €
  • valeur du point hiérarchique de 61 € à 61.80 €
  • minimum applicable au forfait jour de 29.950 € à 30.600 €

Une clause de revoyure est prévue en cas de forte hausse de l’inflation, si signature d’un accord sur ces bases.
La délégation salariale fait remarquer que la hausse sur les premiers coefficients de la grille des salaires est d’environ 2.69% et de 2.17% pour les forfaits jours.
Ces progressions de salaires apparaissent faibles. Si le SMIC est revalorisé fortement en 2009, les minima sociaux de la grille se retrouveront à un niveau inférieur à ce dernier.
Une suspension de séance est demandée et la délégation salariale fait les propositions suivantes :

  • valeur du point de base portée à 100 €
  • valeur du point hiérarchique a 63 €
  • assiette du point de base fixée à 155 points de classification
  • minimum applicable au forfait jour à 31.500 €

La délégation patronale tousse car l’augmentation proposée est de l’ordre de 6% et il sera difficile de la répercuter sur les honoraires facturés aux clients, d’après elle.
Les organisations salariales font remarquer que cette progression ne touchera que les plus bas salaires en ce qui concerne les 6%.
Après une nouvelle suspension de séance, demandée par la délégation patronale, il est convenu que la négociation sur les salaires reprendra en février 2009.La date est fixée au 11 février 2009.