APAVE : Info groupe n°63

Don de jours entre salariés

La Loi autorise le don de jour de repos entre salarié-e-s, au profit des salarié-e-s parents aidants d’une victime d’un accident, d’une maladie, d’un handicap, etc., sans plus de précision.
La CGT est à l’initiative de l’ouverture d’une négociation en vue d’un ACCORD sur le DON DE JOURS.
C’était l’occasion pour la Direction de mettre en pratique ses grands discours d’humanisme et de solidarité dans l’entreprise. QUE NENNI !

Les salarié-e-s auraient pu obtenir comme l’a proposé la CGT :

  • La création d’un Fond de Solidarité alimenté par les dons de jours des salarié-e-s, mais aussi par tous les jours de repos non pris par de nombreux salariés au 31 mai de chaque année
  • Un abondement de la part de la Direction : 1 jour Salarié Donné = 1 jour Direction Offert
  • Une solidarité à l’échelle du Groupe APAVE et non cantonnée aux établissements SAS

Au lieu de cela, la Direction dans ses petits souliers se limite à l’application de la Loi, sans lâcher aucun avantage supplémentaire pour les salarié-e-s.

Question CGT : A quoi sert de signer un accord copié-collé du Code du Travail ?

De plus, ce n’est pas aux salarié-e-s de supporter la détresse d’un-e collègue, mais à la société de lui venir en aide. Pourquoi pas à l’extrême le don de primes et d’augmentations entre salariés ?
Non ! C’est à la Direction d’agir …

MACRON a voulu (et obtenu) un Code du Travail simplifié et faire redescendre les négociations au niveau de l’entreprise.

L’expérience montre que ces entreprises qui se disent vertueuses se limitent à l’application du Code du Travail (dans le meilleur des cas) fût-il simplifié !

A nous, à vous d’exiger des avancées sociales auprès de la Direction. Sa politique doit se tourner vers l’Humain avant les investissements financiers hasardeux (dernier en date APAVE en Sultanat d’OMAN).

APAVE : Info groupe n°63