L’En’robé n°151

De quoi le Conseil d’Administration est-il le nom ?

Le conseil d’administration de l’ENADEP qui s’est déroulé le 15 novembre (et non le 25 comme nous l’avions écrit) avait un ordre du jour tout à fait intéressant au regard de nos préoccupations légitimes concernant notre école.
En effet, le président nous avait envoyé cet ordre du jour :
«

  1. Election complétive du Bureau.
  2. Composition d’un groupe de travail qui proposera au conseil d’administration les critères d’activation et désactivation des centres et les critères de désignation et révocation des référents pour aboutir à un état des lieux des centres sous 30 jours.
  3. Composition d’un groupe de travail qui concevra un plan d’implantation de l’Enadep dans les professions juridiques et comptables.
  4. Création du CFA, vote des orientations proposées par le groupe de travail et prise de date de l’assemblée générale extraordinaire.
  5. Examen des candidatures à la fonction de responsables pédagogiques des formations orientées sur la dimension juridique et conseil – Vote.
  6. Déploiement du GIE avec intégration des locaux de Kerialis et mutualisation des services – vote. Mandat à la présidence pour y travailler en coordination avec Kerialis – vote. Détermination de la bonne fin de la délibération et des étapes intermédiaires – vote.
  7. Délibération sur la révision des indemnités et honoraires.
  8. Dépenses relatives aux frais de déplacements – vote sur la révision éventuelle du barème à l’issue du rapport à demander au Commissaire aux comptes.
  9. Point d’information sur la réunion du personnel du 14 octobre 2019. »

Cet ordre du jour s’il s’était tenu aurait permis enfin d’entrevoir une sortie de crise. Mais c’était sans compter la volonté de nuire de certain.e.s administrateurs-trices, CFDT et FO pour ne pas les citer. D’ailleurs plutôt que de travailler activement à des solutions pour sauver l’ENADEP, la CFDT n’a trouvé rien de mieux que de demander une AG élective pour le CA…tout en informant les services préfectoraux.

Elle a sans nul doute oublié de les informer que les membres du bureau touchaient des indemnités illégales. Et comme cela ne suffisait pas, FO a tenté dès le début de la réunion de faire annuler cette dernière …pour défaut de quorum. Sauf qu’il n’y a aucun quorum exigé pour la tenue du Conseil d’administration. En somme, des manœuvres pour éviter de travailler à sauver l’école. Un scandale qui ne peut que faire honte aux organisations syndicales de salarié.e.s. qui se prêtent au jeu.

Vous souhaitez recevoir nos bulletins, cliquez ici. Et si vous souhaitez nous envoyer vos remarques et suggestions, cliquez ici.

L’En’robé n°151