Pour le 31 mars 2016, construisons une journée historique de grèves et de manifestations

Depuis un an il ne se passe plus un seul mois sans qu’il y ait dans notre pays des motifs de mobilisation. La CGT s’est inscrite activement dans la lutte contre les mesures antisociales successives adoptées par le gouvernement : Loi Macron, Loi Rebsamen, Etat d’urgence et déchéance de nationalité, Réforme du Code du travail … Faire la liste d’un matraquage législatif permanent est devenu fastidieux tant les reculs sur nos droits se sont multipliés à un rythme défiant toute logique, que ce soit au niveau du travail ou des libertés individuelles. Cette situation s’est doublée d’un autre matraquage, celui de la répression physique et juridique constante de toute opposition, qu’elle soit écologiste, syndicale, associative et aujourd’hui lycéenne et étudiante. Le chaos planifié par le grand patronat, repris par le gouvernement, a créé dans notre pays un état de guerre : guerre impérialiste à l’extérieur, guerre sociale à l’intérieur avec en ligne de mire toutes les organisations qui oeuvrent au progrès social, à la défense du salariat, au respect des droits et libertés.

Depuis un an il ne se passe plus un seul mois sans qu’il y ait dans notre pays des motifs de mobilisation. La CGT s’est inscrite activement dans la lutte contre les mesures antisociales successives adoptées par le gouvernement : Loi Macron, Loi Rebsamen, Etat d’urgence et déchéance de nationalité, Réforme du Code du travail … Faire la liste d’un matraquage législatif permanent est devenu fastidieux tant les reculs sur nos droits se sont multipliés à un rythme défiant toute logique, que ce soit au niveau du travail ou des libertés individuelles. Cette situation s’est doublée d’un autre matraquage, celui de la répression physique et juridique constante de toute opposition, qu’elle soit écologiste, syndicale, associative et aujourd’hui lycéenne et étudiante. Le chaos planifié par le grand patronat, repris par le gouvernement, a créé dans notre pays un état de guerre : guerre impérialiste à l’extérieur, guerre sociale à l’intérieur avec en ligne de mire toutes les organisations qui oeuvrent au progrès social, à la défense du salariat, au respect des droits et libertés.

 

Les médias, le patronat, le gouvernement et certains syndicats reprochent aujourd’hui à la CGT d’être dans une position contestataire et non-constructive. Mais nous devrions nous poser les questions suivantes : pourquoi ceux qui font les lois dans ce pays et qui se disent partisan du dialogue social ne retiennent systématiquement que les propositions de réformes portées par le patronat ? Pourquoi ce sont toujours les mêmes argumentations qui sont relayées par les médias ? Le code du travail serait trop épais, les 35 heures et le code du travail trop contraignants, les salarié-e-s trop paresseux, les fonctionnaires trop privilégiés et ainsi de suite. Par contre, ni le gouvernement, ni la presse ne jugent utiles de faire un bilan pour savoir où sont passés les 50 milliards accordés au patronat avec le Pacte de Responsabilité en contrepartie de créations d’emplois qui n’ont jamais eu lieu. Personne non plus se demande pourquoi 70 milliards d’euros disparaissent chaque année en évasion fiscale de la part des grandes entreprises et des banques qui ont pourtant massivement bénéficié des aides publiques pendant la crise. Personne enfin ne relaie nos revendications notamment le passage aux 32 heures, l’augmentation du SMIC, le nouveau statut salarial. Un dialogue social qui revient à ignorer les revendications des interlocuteurs, à mépriser tout débat d’idées ou d’alternatives, n’est rien d’autre qu’un simulacre de démocratie.

La Loi El Khomri est venue couronner le tout, comme une consécration totale de la dérive d’un monde politique soumis aux intérêts économiques et financiers d’une classe de privilégiés vivant de notre travail. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une insulte contre ceux qui triment tous les jours sans jamais être rémunérés à la hauteur de leur travail, des salarié-e-s quels qu’ils soient, du public ou du privé. C‘est une insulte aussi faite à l’histoire, à deux siècles de revendications ouvrières et syndicales qui ont permis d’élaborer une régulation du travail garantissant un minimum de droits aux travailleurs. Cette loi ne doit pas passer, elle ne peut pas passer. Nous en appelons à chacun pour s’informer et se mobiliser contre un projet qui représente la plus formidable régression sociale de ces dernières décennies. Face à un monde de prédateurs qui cherchent à nous dresser les uns contre les autres, à régner par la peur, à transformer notre démocratie en un chantage permanent en utilisant la crise, le chômage, le terrorisme, la mondialisation, la « digitalisation », il est devenu vital de s’unir et de descendre tous ensemble dans la rue !

A nous de nous approprier les espaces publics et les espaces de travail, les entreprises, lycées et universités ! A nous la grève car il n’y a plus d’autres options ! Le 31 mars nous appelons à la grève et à manifester dans toute la France, pour que cette journée soit le point d’orgue d’un mouvement qui mettra enfin un terme à la folie néo-libérale qui nous détruit au quotidien.

TOUS UNIS LE 31 MARS
CONTRE LE PROJET DE LOI
EL KHOMRI !