Non aux plans d’austérité

Hier le peuple grec a rejeté, dans une très large majorité (61%), le plan imposé par les créanciers de la Commission Européenne, de la Banque Centrale Européenne (BCE) et du Fonds Monétaire International (FMI). Pour rappel, il s’agissait de réformes visant à asphyxier encore un peu plus la société grecque notamment par l’augmentation de la TVA, le recul de l’âge de départ à la retraite et la diminution des pensions de retraites sans compter de nouvelles privatisations. Le « Non » grec nous rappelle notre propre « Non » il y a maintenant dix ans quand les français ont eux-aussi rejeté une certaine idée de l’Europe, celle de l’austérité que nous dénoncions déjà en 2005, bien avant la crise.

Hier le peuple grec a rejeté, dans une très large majorité (61%), le plan imposé par les créanciers de la Commission Européenne, de la Banque Centrale Européenne (BCE) et du Fonds Monétaire International (FMI). Pour rappel, il s’agissait de réformes visant à asphyxier encore un peu plus la société grecque notamment par l’augmentation de la TVA, le recul de l’âge de départ à la retraite et la diminution des pensions de retraites sans compter de nouvelles privatisations. Le « Non » grec nous rappelle notre propre « Non » il y a maintenant dix ans quand les français ont eux-aussi rejeté une certaine idée de l’Europe, celle de l’austérité que nous dénoncions déjà en 2005, bien avant la crise.

 

Nous ne pouvons qu’exprimer notre solidarité avec une population qui a vu son revenu moyen baissé de plus de 20% en 3 ans, le chômage explosé, et les conventions collectives réduites au strict minimum.

La Fédération CGT des Sociétés d’Etudes partagent la préoccupation des salariés grecs face à un système qui a fait payer aux plus pauvres les erreurs des exécutifs grecs successifs et les conséquences désastreuses de la crise. La Grèce est aujourd’hui, en Europe, le laboratoire d’un nouveau modèle idéologique, imposées sans aucuns soucis démocratiques au nom d’un pragmatisme économique qui fait figure de dogme, et qui nous montre à tous ce que sera demain notre société si nous ne faisons pas barrage. La démocratie justement s’est exprimée hier d’une manière très claire, et c’est maintenant à nous tous, salariés, de prendre maintenant la mesure de ce message et d’engager un profond débat sur quelle Europe nous souhaitons mettre en place.

Pour notre part nous défendrons toujours l’idée d’une Europe sociale qui puisse assurer à la fois la solidarité entre pays et permettre des réformes structurelles orientées vers plus de démocratie au travail, plus de justice sociale et une redistribution des richesses en faveur des salariés. Dans une période où l’on cherche à nous diviser que ce soit avec la peur soigneusement orchestrée contre les immigrés ou avec l’infantilisation et le mépris déployés contre les électeurs grecs et espagnols, il est plus que jamais impératif de rester mobiliser et de chercher des alternatives qui puissent nous remettre dans la voie du progrès social.

Nous appelons donc l’ensemble des salariés de nos secteurs à exprimer leur solidarité avec les travailleurs grecs et à rester vigilant car c’est par la mobilisation permanente que nous saurons imposer nos revendications !