Pour un 1er Mai de lutte, poursuivons la mobilisation !

Amplifier et approfondir le front social avec le 1er mai!

Après le 12 avril et le 18 mars, le 1er Mai est à nouveau l’occasion pour les salariés de faire entendre leur voix !

Rappelons que le 1er Mai est la journée internationale des travailleurs depuis plus d’un siècle, que chaque année elle est l’occasion de célébrer l’unité de l’ensemble des salariés dans leur exigence de justice sociale. C’est dans ce cadre que s’inscrit notre engagement syndical comme le proclame l’article 1 des statuts confédéraux de la CGT : « Prenant en compte l’antagonisme fondamental et les conflits d’intérêts entre salariés et patronat, entre besoins et profits, elle combat l’exploitation capitaliste et toutes les formes d’exploitation du salariat. C’est ce qui fonde son caractère de masse et de classe (…) Elle contribue à la construction d’une société solidaire, démocratique, de justice, d’égalité et de liberté qui réponde aux besoins et à l’épanouissement individuel et collectif des hommes et des femmes ».
Il est grand temps de réaffirmer cette exigence d’émancipation dans un contexte où l’austérité comme politique miracle du moins-disant social triomphe sur tous les fronts et brouille dangereusement les frontières entre la gauche et la droite. Après le reflux du Parti Socialiste aux élections municipales, signe d’un désaveu de la politique libérale du gouvernement de la part de l’électorat de gauche, la réponse se résume à la nomination de Manuel Valls à Matignon pour continuer encore plus loin dans la régression sociale !
Le Pacte de Responsabilité ne sera pas amendé mais renforcé, doublé de la coquille-vide du Pacte de Solidarité. La Sécurité Sociale qui a permis d’atténuer les effets de la crise économique risque d’être remise profondément en cause par son amputation programmée de près de 30 milliards d’euros. Le transfert des cotisations sociales sur un financement fiscal, l’absence de hausse des salaires, les réductions de budgets sont autant d’attaques qui rendent les contreparties annoncées largement insuffisantes. Pour reprendre les mots de Thierry LEPAON, “les salariés vont avoir le sentiment, dans un premier temps, d’avoir un peu de gain de pouvoir d’achat, mais ils se rendront compte assez rapidement qu’il faudra qu’ils paient autre chose, ailleurs”. Alors que le MEDEF gagne en influence auprès du gouvernement socialiste, que certains partis se réorganisent sur des lignes toujours plus conservatrices, que l’extrême-droite gagne du terrain partout, le 1er mai est là pour nous permettre de reprendre la parole.

Il n’y aura pas de changement de cap social du gouvernement sans un rapport de force conséquent de la part des organisations représentatives de salariés ! Il n’y aura pas d’avancées sans mobilisations ! Jeudi prochain, ce sera pour nous tous l’occasion de réaffirmer nos exigences :

  • Augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux pour une vraie politique de relance par la demande,
  • Investissement dans l’emploi et la formation professionnelle,
  • Partage des richesses contre les logiques du capitalisme financier.

Partout en France, la Fédération CGT des Sociétés d’Etudes appelle à amplifier la mobilisation : parce que nous produisons les richesses, créons maintenant l’espoir par la lutte ! MANIFESTONS LE 1ER MAI !!