La liberté syndicale est sacrée au Maroc comme en France

Voilà plus d’une semaine que les salarié-e-s du centre d’appels TOTAL CALL, filiale marocaine du groupe ILIAD, maison mère du célèbre opérateur de téléphonie et d’internet FREE, sont en grève, à l’appel de leur syndicat UMT, pour le respect du code du travail local en matière de représentation des salariés, mais aussi pour une augmentation de salaires (gelés depuis 6 ans), une amélioration des conditions de travail, du transport du personnel et de leur restauration.

Voilà plus d’une semaine que les salarié-e-s du centre d’appels TOTAL CALL, filiale marocaine du groupe ILIAD, maison mère du célèbre opérateur de téléphonie et d’internet FREE, sont en grève, à l’appel de leur syndicat UMT, pour le respect du code du travail local en matière de représentation des salariés, mais aussi pour une augmentation de salaires (gelés depuis 6 ans), une amélioration des conditions de travail, du transport du personnel et de leur restauration.

La direction du centre refuse d’organiser les élections prévues par la loi, les prérogatives dues à un syndicat légalement constitué, et de négocier sur les revendications portées par les salarié-e-s.

FREE qui prône la liberté (comme son nom l’indique) a oublié de préciser que c’était de la liberté d’exploiter dont il s’agissait.

Face à l’intransigeance de cette direction, notre Fédération, et notamment le collectif des centres d’appels, souhaite apporter tout son soutien aux camarades marocains dans leur lutte actuelle.

Et nous nous ferons un point d’honneur de l’évoquer dans le cadre du premier colloque international des centres d’appels qui se tiendra du 2 au 4 avril 2012 à la Bourse du travail de Saint-Denis, et qui réunira des représentants d’organisations syndicales venant des 4 coins du monde, ainsi que lors du débat qui doit avoir lieu au salon STRATEGIE CLIENT le 4 avril.

Fait à Montreuil, le 29 mars 2012