La fédération

refonte

La méthode El Khomri, ou l’art de souffler sur des braises incandescentes

Le 5 octobre 2015 avait marqué les esprits : suite à l’annonce du plan de licenciement des salariés d’Air France, le directeur des Ressources Humaines en charge de l’annonce y laissait sa chemise… Une chemise contre 2900 emplois sacrifiés ! Cet épisode a eu le mérite de « mettre à nu » une réalité sociale qui fait aujourd’hui partie de notre quotidien : la recherche effrénée de rentabilité détruit des vies, du jour au lendemain ce sont des milliers d’emplois de supprimé comme aujourd’hui à SFR et hier à Air France, ce sont des milliers de familles qui paient les décisions des actionnaires et ce sont aussi des milliers de travailleuses et travailleurs qui choisissent de résister et de se défendre face au néo-libéralisme. La chemise arrachée à Air France est devenue le symbole de cette question sociale que l’Etat d’Urgence n’a pas réussi à occulter. Cet événement portait déjà en germe toute la colère sociale qui allait éclater quelques mois plus tard, de la même manière que le traitement politique et médiatique de l’affaire nous a préparé à l’hystérie idéologique qui s’est déchaînée contre les opposants à la Loi Travail.

Pas de trêve contre la loi travail !

Malgré la période estivale, il est important de rester mobilisés contre le vote de la “loi travail” et d’amplifier la lutte pour faire barrage à son adoption en seconde de lecture par l’Assemblée nationale.

La Fédération appelle donc, à nouveau, l’ensemble des salarié-e-s de ses secteurs professionnels à faire grève le 5 juillet et à participer massivement aux différentes manifestations organisées partout en France ce jour-là.

Oaxaca, le 19 juin 2016 – Ni oubli, ni pardon !

La Fédération CGT des Sociétés d’Etudes condamne fermement la répression qui s’est abattue sur les enseignants en lutte d’Oaxaca au Mexique le 19 juin dernier. Au moins 8 manifestants ont été tués par balles et l’on compte plus d’une centaine de blessés et des dizaines de disparus. Cette terrible nouvelle qui intervient à un moment où nous connaissons nous même en France une répression antisyndicale sans précédents bien que dans des proportions moindres par rapport au Mexique, nous rappelle que notre lutte est aussi internationale car nous nous heurtons aux mêmes forces réactionnaires.

Continuons la pression contre la loi travail

Malgré une très forte mobilisation le 14 juin 2016, le Gouvernement souhaite toujours imposer la régression sociale par le biais de sa Loi Travail porté par la Ministre El Khomri.

La Fédération CGT des Sociétés d’Etudes appellent donc l’ensemble des salarié-e-s de ses secteurs à renforcer la pression sur ce gouvernement notamment en participant aux deux prochaines journées de grève des 23 et 28 juin prochain et aux différentes manifestations qui auront lieu ces jours-là.

Montrons leur que notre détermination reste intacte !