Brochure n°45 : Renverser, transformer ce qu’un quinquennat… et d’autres avant, ont déconstruit, et ouvrir la voie du progrès social

Syntec Conseil a commis un petit livret à usage électoral. Intitulé « Accélérer ! 1 quinquennat et 4 priorités pour redresser la confiance et la compétitivité et ouvrir la voie des trente glorieuses ! », il se veut être un
texte de débat et de réflexion.

A l’évidence, une réflexion à sens unique, cadenassée dans une pensée dogmatique et indigeste. La préface de M. Jacques de Larosière qui a été à la tête du Trésor, du FMI, de la Banque de France et de la BERD n’a rien d’innovant puisqu’il reprend sans aucun esprit critique tous les poncifs néolibéraux éculés : « trop de charges sociales » d’où une sous industrialisation, des « délocalisations » et des « fermetures d’entreprises ». Autrement dit, trop de garanties sociales pour les salarié.e.s et trop de service public pour la population.

Et c’est à partir de ces délires purement idéologiques de ce texte que ce monsieur reprend quelques recommandations qui ne répondent pas ou peu au constat esquissé à la pelleteuse. Si ce n’est bien entendu de s’ancrer dans une logique néolibérale où le social est absent. Que l’on en juge :

  • « Diminuer le coût de notre administration »
  • Miser sur l’industrie et sur l’innovation
  • Améliorer la confiance et le dialogue social via l’intéressement
  • Préférer l’investissement à la redistribution
  • []

Nous nous proposons ici de déconstruire ce discours afin de mieux comprendre ce qui leur sert d’argument pour assener leur conception du monde. Il s’agira de déceler les stratégies qu’ils mettent en œuvre, non pour convaincre, mais simplement pour laisser entendre que leurs analyses et leurs propositions ne sont discutables que dans le cadre du néolibéralisme.

Dans la même veine, nous n’hésiterons pas à exposer et développer nos propositions qui l’ont déjà été dans maints documents fédéraux.

Contrairement à ces messieurs de la pensée unique, nous ne mettons pas nos propositions au débat avec les « présidentiables », mais avec les salarié.e.s, les retraité.e.s et les sans-emplois. Autrement dit, ceux qui
créent ou ont créé la richesse de notre pays.