Des certifications aux blocs de compétences

Mieux comprendre les concepts et maîtriser les enjeux

Qualifications, certifications, compétences… Ces notions n’ont pas toujours le même sens selon les utilisateurs. Elles sont perçues différemment selon que l’on se place du côté des jeunes, des salariés, des privés d’emploi, des professionnels de l’enseignement initial sous statut scolaire, des professionnels de la formation professionnelle, des responsables des ressources humaines, d’un « petit patron » ou d’un PDG d’un « grand groupe ».

Ainsi, un jeune en bac pro se forme à un métier tout en bénéficiant de l’acquisition de savoirs lui permettant de devenir citoyen, ce qui n’intéresse pas vraiment l’employeur qui l’accueille en stage.

De même, une salariée voulant bénéficier d’une formation pour acquérir de nouvelles techniques de travail pourrait avoir en tête de changer d’entreprise, alors que son employeur préfère réserver le bénéfice de ces nouvelles techniques à son entreprise.

Le collectif formation professionnelle confédéral a réalisé ce document pour aider les militants à appréhender les enjeux qui se cachent derrière ces notions. Ceci est d’autant plus important que la loi du 5 septembre 2018, dite « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », modifie en profondeur ces notions.

Au-delà des débats théoriques qu’il peut y avoir sur ces différents concepts, ils ont des conséquences directes sur les modes d’organisation du travail et les politiques de gestion des travailleurs.

Des certifications aux blocs de compétences