Toutes et tous mobilisé-es contre l’inégalité salariale

La Fédération CGT des sociétés d’études appelle les salarié-e-s à faire grève le 8 mars.

Dans le monde d’avant comme celui d’après, nous subissons tous et toutes la loi du capital qui valorise les plus riches, et rémunère peu le travail.

Mais pour les femmes, le prix à payer est plus élevé.

Elles sont toujours rémunérées 28,5% de moins que les hommes tous secteurs confondus.
C’est comme si, chaque jour, à 15h40, elles travaillaient gratuitement.

Femmes salariées des bureaux d’études, des ESN, de la prestation de service du secteur tertiaire, elles sont toutes concernées par la dévalorisation de leur travail.
Un moindre accès aux postes à hautes responsabilités.

Une pression familiale qui les condamne au temps partiel ou à la double journée pour articuler vie familiale et vie professionnelle.

Pour toutes ces raisons nous serons en grève toute la journée du 8 mars !

Métiers du conseil

  • Chez les cadres, 23% d’écart entre les salaires des femmes et des hommes, 29% à partir de 50 ans.
  • Chez les employées, 20% d’écart entre les salaires des femmes et des hommes, 23% à partir de 50 ans.

Métiers du numérique

  • Chez les cadres, 10% d’écart entre les salaires des femmes et des hommes, 19% à partir de 50 ans.

Métiers de l’ingénierie

  • Chez les cadres, 12% d’écart entre les salaires des femmes et des hommes, 16% à partir de 50 ans.
  • Chez les employé-es, 9% d’écart entre les salaires des femmes et des hommes, 18% à partir de 50 ans.
  • Chez les ouvriers, 14% d’écart, 24% à partir de 50 ans.

Métiers de la prestation de services du secteur tertiaire

  • 66% des salarié-e-s du secteur sont des femmes surreprésentées dans les grandes entreprises (centres d’appels, accueil).
  • Parmi elles : 48% sont cantonnées au premier niveau de la classification employée avec un salaire moyen de 1565 € et occupent 78% des temps partiels.

Nous voulons

  • La mise en place de sanctions pour toutes les entreprises sans accord égalité professionnelle pour supprimer immédiatement les écarts de rémunérations.
  • La revalorisation générale des salaires dans les métiers du secteur tertiaire majoritairement féminin.
  • L’allongement du congé paternité.
  • La fin de la ségrégation professionnelle et pour les femmes, dès la scolarité, un accès réel aux métiers du secteur du numérique et d’ingénierie.
  • La transparence sur le montant des primes entre femmes et hommes.
  • Une vraie volonté de supprimer les discriminations au cours de la carrière.

Toutes et tous mobilisé-es contre l’inégalité salariale