Rapidité …

Une « belle aventure » résumée en 2’25’’ ! Cela n’a pas trainé.

Mieux que son prédécesseur (E BLANCHOT n’était resté qu’un an) B DIZ, notre DG, a tenu 2,5 ans !

Pourquoi une telle précipitation et si synchrone du tandem FRANCHI-MALTERRE ? Arrivée précipitée, départ brutal, le cycle des chaises musicales, de l’opacité et du secret se poursuit et rend incompréhensible les voeux de Frédéric VAN HEEMS du 31/12/2016 « Ensemble, en se faisant confiance, en travaillant en équipe… et en respectant de manière absolue les principes éthiques… ». Que reste-il de ces réorganisations que d’autres successeurs modifieront sans doute tant il est vital, pour les egos, de marquer leur passage ? Alors que sur le pont nos têtes pensantes sont des passe-plats éphémères, dans la soute, les principaux intéressés ne sont redevables d’aucun respect : jamais d’excuses, jamais prévenus, jamais décideurs, jamais remerciés si ce n’est par des formules creuses, mais toujours prévenus qu’ils sont susceptibles d’être jetés à tout moment. Quelle « belle aventure » nous avons effectivement vécue.

Bilan …

Une certitude cependant. Durant ces années, le social a reculé : instabilité permanente (entreprise 6 fois remodelées en 7 ans), gestion inexistante de nos carrières, détérioration de nos conditions de travail (RPS) et de nos compétences (on ne fait plus, on “fait faire”), de nos rémunérations (+0,5% en 2016, totalement grignotées par l’inflation 2016). Quant au plan économique – hormis l’immuable « leçon » pour employés dociles : « tout est un coût, … mais nous n’y sommes pour rien, c’est le marché » – aucune vision, aucune maîtrise.

Sans doute que pour ces Messieurs, l’incohérence d’un système, ses incertitudes et ses instabilités chroniques, sans doute l’absence de récompense et de perspective d’avenir suffisent-elles aux naïfs. Mais pour ce qui nous concerne les 150 adultes de cette société, il faudra un peu plus que de creuses formules pour rétablir la confiance. La prochaine négociation salariale (NAO) donnera à la direction la possibilité de démontrer sa loyauté envers le personnel. Seuls les salariés produisent les richesses, sans eux rien ne tourne et nous sommes majoritaires, nos exigences sont donc légitimes.

La CGT de VWIS exige de la (nouvelle) direction

  • L’arrêt immédiat de la culture du secret. Les salariés ne doivent plus être tenus à l’écart d’informations qui les concernent et qui concernent leur entreprise;
  • Les motifs exacts qui ont justifié la rupture des contrats de MM Malterre, Franchi et Diz en espérant que les transactions de départ de ces Messieurs ne s’imputeront pas sur la masse salariale de VWIS !
  • Le résultat des audits actuellement en cours dont les objectifs sont à ce jour très flous;
  • Les moyens nécessaires au rétablissement de négociations efficaces et loyales avec les OS;
  • Les mesures et les engagements concrets de la direction susceptibles de restaurer la confiance;
  • Une rencontre avec le remplaçant de Ph Malterre (engagement explicite du DG de VWIS du 28/11).

WVIS : Marre du mouvement Brownien !!