Les Organisations syndicales, se sont réunies le 9 octobre dernier, pour faire un point sur le transfert d’activités dans Majikan et Payboost et l’avenir des salariés concernés.

A ce jour, suite à la réunion de négociation du 24 septembre, du CCE du 25 sur Majikan et des « rencontres directs organisées par Alain FRANCHI auprès des salariés payboost » la Direction n’a pas fait de nouvelles propositions et suit sa feuille de route.

Une prochaine réunion de négociation est prévue le 13 octobre et sera suivie le 22 octobre par un CCE dont l’objet sera l’information et le recueil d’avis des élus sur Majikan. Les sociétés Majikan et Payboost ayant déjà été lancées officiellement le 1er octobre via un communiqué de presse.

Le temps passe et le rapport de force entre la Direction et les salariés s’est mis en place ! C’est pourquoi les OS CFDT, CGT et FO ont décidé de déposer deux préavis de grèves, la CFE-CGC, signant uniquement celui concernant le transfert des salariés dans Payboost.

  • Un pour défendre les salariés de Majikan en demandant que leur mise à disposition soit définitivement actée par un accord concernant uniquement Majikan permettant ainsi de les distinguer des salariés de Payboost, et évitant donc un transfert dans le cadre de l’article 12.24-1 (prévu le 1 novembre 2015), cas possible si un accord global ne pouvait être signé (voir préavis ci-joint, pour le 22 octobre).
  • Un autre pour obtenir le détachement à durée indéterminée, dans le même bassin d’emploi, des salariés concernés par Payboost, au lieu de leurs transferts le 1 décembre 2015, ainsi que l’engagement de la Direction de ne pas transférer d’autres activités en dehors de l’UES Veolia Eau Générale des Eaux (voir préavis ci-joint, pour le 9 novembre).

Cette stratégie a été choisie par les organisations syndicales, afin d’avoir des réponses séparées qui solutionnent deux revendications différentes sans les opposer et sans exercer de chantage.

Il est souhaitable que la Direction prenne conscience, dès le 13 octobre, que ses projets ne pourront aboutir sans le soutien du personnel.

VWIS : Le temps de l'action pour les salariés