SOFRES : Le coup d’état permanent

Nous vous l’annoncions dans notre précédent tract : Dans le plus grand secret, les représentants des syndicats maison et la direction de l’entreprise ont unilatéralement décidé de prolonger pour une durée indéfinie les mandats des actuels élus DP et CE ; foulant au pied sans vergogne l’accord électoral signé fin 2013 qui stipulait pourtant très clairement que de nouvelles élections devraient se tenir en janvier 2017.

Nous vous l’annoncions dans notre précédent tract : Dans le plus grand secret, les représentants des syndicats maison et la direction de l’entreprise ont unilatéralement décidé de prolonger pour une durée indéfinie les mandats des actuels élus DP et CE ; foulant au pied sans vergogne l’accord électoral signé fin 2013 qui stipulait pourtant très clairement que de nouvelles élections devraient se tenir en janvier 2017.

Cette manoeuvre particulièrement déloyale permettra ainsi à la direction et à ses affidés de déclencher quand bon leur semblera, et surtout quand leurs chances de succès seront les plus grandes, un processus électoral qui leur permettra de continuer à gérer tranquillement la crise sans jamais en rendre compte aux salariés.

Pour faire face à ce “pronunciamiento” les membres de la section syndicale CGT de Kantar-TNS-Sofres en appellent aux cadres, employés et enquêteurs soucieux du respect de la démocratie dans l’entreprise afin qu’ils se présentent sur les listes C.G.T. dès que les “putschistes” déclencheront par surprise des élections dans l’espoir de se maintenir encore et encore aux affaires.

Reconnaissons-le, se syndiquer n’est pas un acte naturel… qui plus est à la CGT. Pourtant n’avons-nous pas des intérêts à défendre et notre mot à dire au sein de l’entreprise ?

Se syndiquer permet à chacun d’entre nous d’exister et de compter en tant qu’individu à part entière. Et de ce point de vue, être à la CGT revêt une signification encore plus forte, celle d’être en capacité d’agir sur les stratégies d’entreprise afin de répondre aux aspirations et aux attentes des salariés dans une logique de transformation sociale.

SOFRES : Le coup d'état permanent