SOFRES : La « Loi Travail » contraire au droit international

En 2012, l’organisation internationale du travail (OIT) avait jugé, dans une affaire très similaire organisant la décentralisation de la négociation collective au niveau des entreprises et qui ressemble à s’y méprendre à l’article 2.

En 2012, l’organisation internationale du travail (OIT) avait jugé, dans une affaire très similaire organisant la décentralisation de la négociation collective au niveau des entreprises et qui ressemble à s’y méprendre à l’article 2.

Les conclusions de l’OIT ne laissent aucun doute possible quant à l’infraction que constitue ce type de réforme par rapport à ses conventions : « le comité souligne que la mise en place de procédures favorisant systématiquement la négociation décentralisée de dispositions dérogatoires dans un sens moins favorable que les dispositions de niveau supérieur peut conduire à déstabiliser globalement les mécanismes de négociation collective ainsi que les organisations d’employeurs et de travailleurs et constitue en ce sens un affaiblissement de la liberté syndicale et de la négociation collective à l’encontre des principes des conventions 87 et 98 ».

En outre, les experts du comité des Nations Unies alertés par la CGT ont répondu il y a quelques jours : « Le Comité est préoccupé par les dérogations à des protections acquises en matière de conditions de travail proposées dans le projet de loi travail (…), y compris pour accroître la flexibilité du marché du travail, sans qu’il ne soit démontré que l’Etat patrie a considéré toutes les autres solutions possibles. Le Comité engage l’Etat partie à s’assurer que les dispositifs proposés pour accroître la flexibilité du marché du travail n’ont pas pour effet la précarisation du travail et la diminution de la protection sociale du travailleur ».

Il l’exhorte également à s’assurer que toute mesure rétrograde concernant les conditions de travail :

  • Est inévitable et pleinement justifiée ;
  • Est nécessaire et proportionnée à la situation ;
  • N’est pas discriminatoire ;

« La flexibilité du marché du travail ne doit pas avoir pour effet la précarisation du travail et la diminution de la protection sociale du travailleur ». Comité d’experts des Nations Unis.

La loi ne rentrera pas dans les entreprises !

La CGT demande plus que jamais l’abrogation de la loi travail, des recours juridiques au niveau national et international, des mobilisations dans les entreprises font parties des moyens d’action. A l’image du CNE –CPE, rien n’est gravé dans le marbre. Ce qui a été validé peut être annulé.

Tout va très bien : On peut lire dans “Le Canard Enchaîné” du 14 septembre “Le réélu (Ali Bongo, président sortant de la République du Congo), qui a réalisé un score de 95%, avec une participation de près de 100% dans sa province du Haut-Ogooué, a dépensé comme jamais pour sa communication préélectorale. Il s’est notamment offert les services du groupe anglais WPP, leader mondial de la com.

Quel dommage que KANTAR-TNS-SOFRES, n’ait pas été invité par la maison mère à réaliser un sondage “sortie des urnes“.

Tout va très mal : Après le plateau téléphone de Malakoff, la direction de l’entreprise voudrait bien se débarrasser, une fois pour toute, de son réseau d’enquêteurs en face-à-face mais ne trouve aucun repreneur. Pourtant ce ne sont pas les salaires de ces travailleurs précaires qui posent problème, ils sont payés à la tâche et au minimum du minimum légal, ce sont les frais inhérents à cette activité qui posent problème. Il y a quelques mois la DRH Mme Becker, avait pourtant imposé des conditions drastiques au remboursement des frais de déplacements. Il semble qu’aux yeux de la nouvelle direction cela ne soit pas suffisant et un deuxième coup de rabot est annoncé.

Congrats to our British colleagues who made the most accurate poll, predicting : Au lendemain de la victoire surprise des partisans du “brexit”, Emmanuel Rivière, Directeur de l’équipe Stratégies d’opinion de KANTAR-TNS-SOFRES expliquait sur France Info que l’excellente qualité de nos prévisions provenait du fait que nous réalisons nos enquêtes en face-à-face et obtenons donc de bien meilleurs résultats que nos concurrents qui font du on-line et qui n’avaient rien vu venir. Puissent les membres de la direction générale maintenir cette qualité de travail et ne pas liquider le réseau des enquêteurs en face-à-face.

Tout va très bien (pour certains seulement) : Voilà déjà trois ans que la France est le champion d’Europe des dividendes. C’est le pays qui en verse le plus. Cette année encore, elle occupe la première place du podium, avec 40 milliards de dollars distribués (35,35 milliards d’euros) au cours du deuxième trimestre, selon un rapport publié Henderson Global Investors. Cette hausse record de 11% est la troisième plus forte dans le monde.

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