PROSERVIA : Flash Info – Mars 2018

L’avenir de Proservia se lit dans le Guyomar de café

Le redressement de Proservia : réalité ou fiction ?

Jean-François Guyomar est arrivé chez Proservia fin 2016 pour redresser la société. Plus d’un an après son arrivée, les résultats financiers présentés au Comité d’Entreprise s’éloignent du négatif, il est fort probable qu’on nous présente un solde positif pour le 1er trimestre 2018.

L’avenir de Proservia se lit dans le Guyomar de café

Le redressement de Proservia : réalité ou fiction ?

Jean-François Guyomar est arrivé chez Proservia fin 2016 pour redresser la société. Plus d’un an après son arrivée, les résultats financiers présentés au Comité d’Entreprise s’éloignent du négatif, il est fort probable qu’on nous présente un solde positif pour le 1er trimestre 2018.

A la CGT, nous apprécions les discours positifs, mais nous avons surtout pour habitude de ne pas nous laisser endormir et d’analyser les faits.

Si l’on examine les chiffres commerciaux, nous sommes moins enthousiastes.
Certes, le contrat AG2R a été signé, mais il peine à compenser le fiasco de la perte d’EDF. Sans la signature d’un ou plusieurs contrats significatifs, nous voyons mal comment Proservia pourrait encaisser la perte éventuelle de l’Oréal (verdict prévu pour cet été) ou d’un autre gros contrat.

Mais alors, d’où vient le redressement financier ? On peut nous répondre que les contrats sont mieux gérés, qu’ils sont vendus avec une meilleure marge commerciale, bla-bla-bla… Mais la CGT constate un dégraissage en cours du personnel.

Oui, Jean-François Guyomar est aussi venu chez Proservia pour faire le ménage.
Technicien, ROC, Contract Manager, SDM… Les éléments jugés indésirables, ou ceux désignés avec « un mauvais état d’esprit », sont tout simplement mis à la porte.

Là où la CGT s’inquiète du manque d’effectifs dans les équipes commerciales, notre sauveur quant à lui – comme il le faisait chez ALTEN – fait une fixation malsaine sur les collègues en inter-contrats.

Pour se charger des basses besognes, Jean-François Guyomar a fait venir des nervis en provenance d’Alten. Mais parfois, les choses ne se passent pas toujours comme prévu…

L’inspection du travail rappelle à l’ordre Proservia

Derrière la chasse aux collègues en intercontrat, on retrouve la patte de l’irresponsable des ressources inhumaines arrivé d’Alten (bizarre coïncidence), M. Amaury Tourret.

Sa méthode est habile : on invite un salarié pour parler de sa situation d’inter-contrat, il vient en toute confiance pensant qu’on va lui proposer une mission, ne se fait pas accompagner d’un représentants du personnel… Et paf !

Il tombe dans un guet-apens où le SDM et le RH lui proposent une rupture conventionnelle, sous le prétexte fallacieux d’une absence de mission correspondant à ses compétences.

Suite aux témoignages que nous avons reçu, la CGT a contacté l’inspecteur du travail, qui a envoyé un courrier de rappel à l’ordre.

En effet, n’en déplaise à M. Amaury Tourret :

  • la responsabilité de fournir du travail incombe à Proservia, pas au salarié ;
  • Proservia a l’obligation de veiller que ses salariés suivent des formations pour s’adapter à l’évolution de leur poste de travail ;
  • Proservia a l’obligation d’adapter le poste de travail de ses salariés en situation de handicap.

Au final :

L’inspection du travail compte bloquer toutes les demandes de ruptures conventionnelles émanant de Proservia.

Si vous avez été victime de ces agissements, envoyez-nous votre témoignage. Ne venez jamais seul à un entretien, faites-vous accompagner par un élu CGT.

Le service communication postule pour passer aux Grosses Têtes

Suite à un courriel reçu par le service de communication, on apprend que « la formation est l’un des grands piliers de la politique des ressources humaines ».

Un trait d’humour, sans aucun doute ! Face à l’absence totale de gestion prévisionnelle des emplois, et du fait que des salariés soient dégagés pour des motifs du style : « ton type de métier n’existe plus chez Proservia », ce courriel aurait pu être envoyé un 1er avril.

Pour rester sur le ton humoristique, Proservia a fait fabriquer en 2016 des préservatifs avec le logo « Proservia ». L’histoire ne nous dit pas si c’était pour mieux faire accepter aux salariés l’absence d’augmentations sur leur bulletin de paie…

Toujours avec le même état d’esprit, en 2018, des salariés Nantais ont été conviés à une soirée dans le bar « Le levrette », ce un lendemain de Saint Valentin. Quelle délicatesse…

S’il y a bien une chose que l’on doit concéder à Proservia, c’est que son service communication ne manque pas d’humour…

PROSERVIA : Flash Info - Mars 2018