Appel du SNAII-CGT

« To be or not to be », c’est notre exclamation du jour.

En 2010, je me suis sûrement pris pour Jeanne d’Arc en révélant, dans le « Manifeste pour un nouveau statut de l’inventeur indépendant », LA solution pour sortir du trou ces pauvres malheureux ingénieux qui galèrent sur leurs chers prototypes et leurs coûteuses protections.

« To be or not to be », c’est notre exclamation du jour.

En 2010, je me suis sûrement pris pour Jeanne d’Arc en révélant, dans le « Manifeste pour un nouveau statut de l’inventeur indépendant », LA solution pour sortir du trou ces pauvres malheureux ingénieux qui galèrent sur leurs chers prototypes et leurs coûteuses protections.

Cette « révélation » faite à la Mairie du 7ème le 10 février 2010 portait sur trois points : « Obtenir l’entièreté du DROIT d’AUTEUR, un nouveau type de brevet et une Société de gestion ». Je pense sincèrement encore que c’était et c’est encore une bonne idée.

J’ai voulu suivre en cela Ernest BOURGET lorsqu’il créa la SACEM.

Comme lui, j’ai créé un syndicat le SNAII, mais je me suis appuyé sur la CGT qui fut la seule Centrale à accueillir mon projet. On me le reprocha durement !

Nous étions 18 au départ, alors qu’ils n’étaient que 3 avec Ernest BOURGET, mais nous, les effectifs ont fondu au cours des ans.

Malgré une question écrite au Gouvernement avec réponse encourageante, des entrevues avec M. Yves LAPIERRE Directeur de l’INPI, avec M. Xavier HUBERT du ministère de l’Industrie, avec Mme Emilie CARIOU du Ministère de la Culture, des contacts avec des universitaires, des responsables de Coopératives … n’ont pas fait aboutir notre projet.

De plus pour nous décourager, aucun soutien de la part des associations d’inventeurs, ni avec la FNAFI, et même des insultes de la part du responsable de EUROPE-INVENTION…

Aucune avancée au niveau de l’INPI et des ministères concernés, à ce jour encore.

Aucune réaction dans la presse et les médias. Les journalistes ne reconnaissent que le Concours Lépine comme effigie des inventeurs.

Je crois profondément encore, malgré l’absence de succès, à la validité de notre projet, mais il faut bien se rendre à l’évidence : les principaux intéressés n’en n’ont que faire, les médias ne s’intéressent qu’au sensationnel, l’INPI et les Ministères ne veulent surtout rien changer et puis le nombre d’inventeurs, dissuadés par leur condition de vie, ne fait que diminuer constamment.

Je me sens, surtout depuis mes 80 ans, devenir un véritable Don Quichotte, s’agitant en vain contre des moulins à vent.

Le jeudi 20 octobre 2016, nous tenons notre 3ème Congrès. Il faudra que l’on décide s’il faut continuer ce projet « Droit d’auteur-Nouveau Brevet-Société de gestion » ou bien l’abandonner.

Historiquement, toutes les conquêtes sociales ont été apportées par des luttes syndicales ; faut-il alors se priver d’un tel outil ?

Êtes-vous satisfaits de votre sort ? Sinon, voulez-vous l’améliorer ?

Nous avons besoin d’une relève. Alors si vous voulez soutenir notre action en œuvrant pour l’obtention de ce nouveau statut, rejoignez-nous ! Venez participer à notre Congrès. Et déjà, répondez à cet ultime appel, sinon, inutile de jérémier.

Bouteille à la mer, du Secrétaire général du SNAII-CGT, ce 18 août 2016.

Appel du SNAII-CGT