APAVE : Info groupe n°85

Corona virus: Position CGT sur la politique APAVE

Vous êtes nombreux à avoir contacté la CGT pour déplorer le manque de clarté et le manque d’engagement des communications APAVE depuis le début de la crise.

Nous avons contacté la Direction pour lui demander de prendre ses responsabilités en matière de protection de la santé de ses salariés.

Après réflexion, nous avons déclenché à l’échelle de toute l’entreprise (les 4 SAS + la SA) un Droit d’Alerte pour Danger Grave et Imminent pour les salarié-e-s qui continuaient à être envoyé-e-s sur le terrain, sans protection, au contact de milieux potentiellement infectés par le virus.

Plusieurs d’entre vous ont d’ailleurs déposé un droit de retrait conformément à l’article L.4131-1 du code du travail pour refuser l’intervention sur site. (maintien de salaire assuré).

Depuis lundi 16 mars, ceux et celles d’entre vous qui ont des enfants à charge de moins de 16 ans dont l’établissement scolaire est fermé peuvent se déclarer en arrêt de travail pour garde d’enfant, selon les modalités suivantes : site service-public.fr

  • Un seul des deux parents peut en bénéficier (attestation à produire)
  • L’employeur ne peut refuser
  • Le salaire est pris en charge par la sécurité sociale

Ont déjà été décidés ces derniers jours par la Direction :

  • Le passage au télétravail pour tous ceux qui le peuvent
  • La fermeture des centres de formation

Ce matin s’est tenu un Comité Social Economique Central (CSEC) extraordinaire sur la politique APAVE pendant la crise sanitaire. Il a enfin été décidé :

  • L’arrêt des interventions terrain (sauf réquisition)
  • La fermeture des agences
  • Le recours au chômage technique

Dans sa dernière communication (18/03/20 à 15h47) la Direction énonce ces mesures, avec notamment le passage au chômage technique.

En revanche, il a été entendu ce matin avec la Direction que la pose des congés et RTT ne se ferait qu’avec l’accord du salarié.

La CGT rappelle, comme elle l’a fait en CSEC, que la Direction n’a pas le droit d’imposer aux salarié-e-s de prendre des congés, des RTT ou de récupérer des heures supplémentaires.

La CGT revendique, comme elle seule, l’a fait en CSEC, le maintien complet du salaire par la Direction pendant toute la durée du chômage technique.

La CGT se souvient que pendant la crise financière de 2008, les citoyen-ne-s ont dû mettre la main à la poche … 
pour sauver les banques.
Il est temps que les banques, à leur tour, se rendent solidaires et participent à l’effort de société.

APAVE : Info groupe n°85