Avoués : Les salariés se mobilisent

Le 17 juin s’est tenu plus d’une manifestation sur Paris à l’appel de la CGT. Outre le cortège principal partant de la place de la Bastille, il y avait un autre rassemblement devant les marches du Palais de Justice. Celui-ci concernait les salariés des études d’Avoués dont le Ministère de la Justice a prononcé par voie de presse la fin imminente.

Ils étaient environ 300 salariés, de la région parisienne principalement, à vouloir affirmer avec la CGT et l’ANPANS (Association Nationale du Personnel des Avoués Non Syndiqué) leur volonté de ne pas voir leur emploi supprimé. Le cortège a défilé du Palais de Justice à l’Assemblée Nationale.

Si l’accueil était un peu moins froid que la dernière fois, nous avons été tout de même la cible de quelques attaques injustifiées sur notre présence à cette manifestation.

Nous devons malheureusement indiquer que si l’ANPANS nous a demandé de participer à cette manifestation, elle a omis de nous dire que c’était pour elle le moyen de faire pression sur les politiques pour qu’elle soit reçue, ce qui fût fait, sans que nous y soyons conviés. Serions-nous donc bons qu’à servir de marche pied à cette association ?

Ce n’est pas ce que pensent certains salariés des Avoués qui viennent d’envoyer par mail un appel à une adhésion massive aux syndicats nationaux en général et à notre Fédération en particulier. Car l’ANPANS « reste une association et n’a donc pas vocation à assister aux réunions tripartites qui se tiennent entre Syndicats, Chambre Nationale des Avoués et Gouvernement ».

D’ailleurs, nous commençons de recevoir de nombreuses demandes d’adhésion.

Pour notre part, nous ne restons pas inactifs, nous rencontrons le Cabinet de la Garde de Sceaux jeudi matin, et nous avons sollicité un rendez-vous avec l’ensemble des groupes parlementaires.

Nous avons aussi demandé la tenue d’une réunion extraordinaire de la commission mixte paritaire pour aborder l’avenir des salariés de façon concrète.