SYSTRA : Le tract n°3 – fevrier 2016

Rémunération et variable 2016

Chers collègues,

La CGT vous informe qu’elle ne signera pas l’accord salarial proposé par la direction.

Car au regard des attentes et de l’investissement des salariés, les mesures salariales décidées par la direction s’avèrent insuffisantes.

Rémunération et variable 2016

Chers collègues,

La CGT vous informe qu’elle ne signera pas l’accord salarial proposé par la direction.

Car au regard des attentes et de l’investissement des salariés, les mesures salariales décidées par la direction s’avèrent insuffisantes.

Augmentation Individuelle (AI)

La CGT rappelle à la direction, qu’une augmentation individuelle de 2 % ne correspond pas à l’attente des salariés, ni aux résultats de l’entreprise. Il ne s’agit pas d’une augmentation générale, mais simplement d’une augmentation individuelle, qui de surcroît présente un caractère aléatoire. En outre, de nombreux salariés ne bénéficieront d’aucune augmentation, ou simplement d’une augmentation réduite. Ceci du fait de la décision du responsable hiérarchique de niveau 1, et éventuellement d’une réduction (parfois à son insu) par le N +2, ou par la direction.

Augmentation forfaitaire de 40 € Brute (AG)

Concernant les salariés percevant une rémunération brute inférieur à 2 850 €, une augmentation
forfaitaire de 40 euros s’avère être défavorable.

Salaire brut AG de 40 € = AI Brute de 2% =
2 250 € 1,78 % 45 €
2 450 € 1,63 % 49 €
2 650 € 1,51 % 53 €
2 850 € 1,40 % 57 €

La CGT précise à nouveau à la direction, qu’elle réclame pour les salariés percevant une rémunération brute inférieure à 3.000 €, une augmentation minimum de 60 €.

Médaille du travail

Concernant la revalorisation de la médaille du travail, il s’agit d’une mesure attrape nigaud.

En effet, pour l’année 2015, le montant annuel a représenté un coût annuel de 1 100 € pour l’entreprise, car seulement 6 salariés étaient concernés. Ce qui s’avère insignifiant au regard d’une masse salariale totale de près de 120 millions d’euros de l’entreprise et d’un effectif de 2 000 salariés.

De plus, il faut au minimum 20 années d’ancienneté professionnelle pour obtenir la première médaille du travail et pour bénéficier de 17 € de revalorisation ! (passage de 115 € à 132 €)

La direction de Systra semble confondre augmentation des salaires avec aumône.

Prime Vacance enfant

En dépit que cette demande est réclamée chaque année par la CGT, son montant n’a pas été revalorisé depuis plus de 50 années ! Cependant, cette revalorisation, bénéficie également aux salaires les plus élevés et aux dirigeants, du fait que ce sont ces derniers qui ont principalement des enfants.
Car près de 70 % des salariés de l’entreprise sont sans enfant et notamment les jeunes salariés.
Aussi, le caractère primordial pour les salariés, s’avère être l’augmentation de leurs salaires.

La CGT juge nécessaire cette revalorisation de la prime vacance enfant, cependant elle doit être déconnectée de l’augmentation des salaires.

Prime de résultat

En ce qui concerne la pseudo revalorisation de la prime de résultat de la catégorie des salariés au taux de 4,16%, la CGT constate qu’il s’agit d’un leurre. Car, quand bien même ces salariés ont réalisé leurs objectifs, ils ne bénéficient pas d’un demi-mois de salaire brut.

La CGT rappelle à la direction, que pour un salaire brut de 3 000 € et pour un pourcentage de 100, ce taux de variable, représente un montant net d’environ 1 200 € !

Or la CGT constate que le montant maximum versé au titre de la prime de résultats est 169 supérieurs au montant minimum versé, ce qui est inadmissible pour la CGT.

Par ailleurs, il est nécessaire de tenir compte des nouvelles règles d’évaluation restrictives, mises en oeuvre unilatéralement par la direction et qui lèsent les salariés. Ces artifices permettent également à la direction de réduire et de modifier la répartition de l’enveloppe au niveau des services et de l’entreprise.

Et ceci en dépit du fait, que le salarié a atteint les objectifs fixés et se trouve évalué satisfaisant, il ne perçoit plus comme précédemment 100 % de 0,50 de son salaire brut mensuel, mais entre 80 à 94 %…

Ceci est inacceptable pour la CGT, particulièrement et comparativement, au regard des montants exorbitants des diverses primes et des avantages que s’octroient les hauts responsables de l’entreprise.

Aussi, cette pseudo revalorisation de 0,34 % du variable des salariés de la catégorie 4,16 % s’avère être une duperie, et vise à anesthésier les salariés, afin de les détourner de leur revendication légitime à obtenir un mois de salaire au titre de la prime de résultats, ainsi que du sujet des hauts salaires et de leurs nombreux et conséquents avantages, et de leurs variables exorbitants.

Ces nouvelles mesures ne correspondent pas aux demandes de la CGT, qui estime qu’il est légitime que les salariés à l’origine des résultats de l’entreprise, bénéficient d’une prime de résultat décente et d’un montant minimum d’un mois de salaire.

La CGT indique à nouveau à la direction, que les salariés attendent de réelles augmentations de salaire qui leur permettent de vivre convenablement au quotidien, et à la hauteur des résultats de l’entreprise, car sans l’investissement des salariés l’entreprise serait inexistante.

SYSTRA : Le tract n°3 - fevrier 2016