Souffrance au travail à Capgemini

Syndicat National CGT du Groupe CAPGEMINI Section Rhône- Alpes-Auvergne

Depuis plusieurs années, et plus encore depuis début 201 3, nous observons, à Capgemini, une détérioration des rapports entre la société et les salariés, aboutissant à une souffrance au travail de plus en plus fréquente. Ainsi en va-t-il des cas qui nous sont parvenus, et encore ne sont-ils qu’une toute petite partie des personnes concernées, puisque la plupart des victimes n’osent pas en parler. Elles intériorisent, culpabilisent ou ont honte de leur situation. Mais les cas qui nous parviennent sont en général extrêmement graves puisque les secours ont dû intervenir sur le lieu de travail, ou qu’ils ont abouti à des dépressions, voire une hospitalisation en psychiatrie. Quelques cas : au CSP de Saint-Priest, 3 salarié(e)s se sont vues poussé(e)s vers la sortie depuis la réorganisation de 201 1 , dont Hajer Amira Maaloul, qui est en arrêt maladie pour dépression depuis 1 4 mois. Montbonnot n’est pas en reste : rien que sur l’entité Télécom & Média, 4 cas d’arrêts maladie depuis le début de l’année, suite à des retours d’évaluation brutaux et agressifs, dont 2 qui ont nécessité l’intervention des pompiers dans les locaux de l’entreprise et qui ont été conduits aux urgences ; l’un d’eux, Amine Benzakour a même été admis en clinique psychiatrique tant le choc avait été violent pour lui (et il reste en arrêt maladie à ce jour). CE DENI NOUS IMPOSE DE NE PLUS NOUS CONTENTER DE TRAITER LES CAS PARTICULIER