L’En’robé n°186

Un non-événement !!

C’était un 6 mars 2020. Il faisait beau, il faisait bon. Le soleil semblait dessiner des îlots de bonheur à ceux qui appréhendaient ses rayons. Les salarié.e.s de l’ENADEP vaquaient à leurs occupations. Leur professionnalisme et leur implication dans leur travail ne se dément pas. En quelque sorte, fourmis de la formation professionnelle de l’ENADEP, elles étaient une fois de plus, et comme toujours, vouées à cette école. Il est vrai que participer activement à l’élévation des qualifications des salarié.e.s de la branche est grisant.

La journée s’annonçait pour le mieux. Le président M.Waxin Gery venait de s’éclipser de l’ENADEP après avoir réglé quelques problèmes courants. C’est alors que le « putschiste » fit une apparition remarquée. En effet :

  • Il semble avoir attendu que M. Waxin ne soit plus présent à l’ENADEP pour tenter d’y faire irruption. Première interrogation, comment a-t-il su que M. Waxin sortait de l’ENADEP ?
  • Le « putschiste » était accompagné d’un huissier. Deuxième interrogation, comment savait-il qu’un vigile l’empêcherait d’entrer ?
  • Lorsque le « putschiste » accompagné de l’huissier a pris l’ascenseur, il a fait un malaise. C’est bien sûr tout à fait regrettable. Un ennui de santé ne peut ravir personne. L’huissier a frappé violemment sur la porte pour qu’on lui ouvre. La porte qui pourtant n’avait rien fait de répréhensible a été frappée avec une telle violence que l’on se demande encore comment celle-ci a résisté. Le malaise de M. le « putschiste » semble avoir été l’alibi à ce déchaînement de violence. Troisième interrogation, comment se fait-il que l’huissier n’ait pas appelé les secours dès le début du malaise ?
  • Le « putschiste » est entré à l’ENADEP et les pompiers ont été appelés par une des salariées et pas par l’huissier !! D’autre part, certaines salariées ont fait une vidéo de ce qui s’est passé…comment se fait-il que cette vidéo se soit retrouvée entre les mains des putschistes ? c’est notre quatrième interrogation. (En ce qui nous concerne nous n’avons heureusement aucune vidéo).

Suite à cet épisode, plusieurs salarié.e.s ont fait valoir leur droit de retrait. En effet, comment travailler dans de telles conditions qui conjuguent stress, peur, mal-être… alors que la vice-présidente et la trésorière surfaient avec leurs mails sur ce non événement.

Heureusement ces mêmes salariées ont repris assez rapidement le travail pour sortir l’ENADEP de l’impasse dans laquelle elle se trouve.

Mais le « putschiste » ne s’est pas arrêté là. Il a continué à envoyer des mails aux administrateurs et aux référents qui travestissent pour une bonne part, la réalité. Nous y reviendrons dans un prochain bulletin.

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L’En’robé n°186