L’écho du Portage n°55

Voici un extrait d’un contrat de travail de l’une des plus importantes entreprises de portage salarial (EPS) françaises, dont nous ne citerons pas le nom par décence.

Outre qu’elle applique un taux de transformation qui n’est, pour l’heure, pas validé par la branche, elle met à la charge de ses salarié.e.s porté.e.s un certain nombre de coûts que nous considérons comme extravagants. Comme par exemple, les coûts de gestion opérationnelle qui recouvrent des services standards pour une EPS et qui donc de fait, devrait être couvert par les frais de gestion qui se montent, tout de même, de 6 à 10% du chiffre d’affaires réalisé par la/le salarié.e porté.e.

D’après nos calculs, cela serait environ 9% de frais supplémentaires qui seraient prélevés ainsi en sus des frais de gestion.

Dernièrement, le PEPS, organisation patronale majoritaire dans le secteur, a engagé une procédure de désaffiliation de l’une de ses adhérentes car celle-ci avait obtenu le « Label Zéro frais caché », sous prétexte qu’elle porte le discrédit sur l’ensemble des entreprises de portage salarial en faisant valoir cette labélisation auprès de nos interlocuteurs et du grand public.

Mais le discrédit n’est-il pas plus important quand une EPS, elle est loin d’être la seule, met à la charge des porté.e.s des frais qui normalement devraient être inclus dans les frais de gestion ?

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L’écho du Portage n°55