L’écho de la presta n°67

Rien à négocier ! Le retrait pur et simple

Lors de la multilatérale du 19 décembre 2019, le premier ministre a rappelé d’emblée qu’il faudra travailler plus longtemps. Il maintient par conséquent ses deux réformes :

  • La réforme systémique par points,
  • La réforme paramétrique (âge d’équilibre à 64 ans avec une mise en place entre 2022 et 2027).

Nous sommes bien en présence d’une réforme budgétaire.

Le premier ministre a ajouté quatre sujets ouverts à la concertation et non à la négociation. Autrement dit, le gouvernement va nous sortir des textes tous faits qu’il s’agira d’approuver ou pas…sachant qu’il passera de toute façon en force (Assurance chômage, formation professionnelle, représentation du personnel…). Ces quatre sujets sont les suivants :

  • La pénibilité. Quelques modifications du seuil.
  • La fin de carrière. Il s’agit du congé de fin d’activité pouvant prendre en compte notamment les temps partiels, les reconversions…
  • Le minimum contributif. Il s’agirait d’examiner le % par rapport au Smic avec possibilité d’en bénéficier sans avoir une carrière complète.
  • Les transitions. Examen de période de mise en place de certains éléments de la réforme.

Mais le premier ministre a annoncé le maintien du calendrier gouvernemental pour le projet de loi présenté en janvier au conseil des ministres, avec une ouverture des débats à l’Assemblée Nationale en février/mars, en mai au Sénat pour un vote définitif de la loi avant l’été 2020.

Tout ce qui a été mis sur la table des concertations doit être financé. Il faudrait par conséquent trouver des moyens pour garder l’équilibre financier. Autrement dit la variable d’ajustement est l’accélération de la « décote » ou le décalage de l’âge pivot à 65 ans.

C’est dans ce cadre que la CGT a de nouveau demandé le retrait du projet de réforme de retraite universelle à point.

Tous en manifestation le 9 janvier 2020 !

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L’écho de la presta n°67