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Au bout du fil n°28 : Mobilisons-nous pour nos salaires !

Chaque jour, nous vivons l’augmentation des charges de logement, d’énergie ou de nourriture. Nous avons de plus en plus de mal à finir les fins de mois. Les vacances sont devenues un luxe que peu d’entre nous peuvent s’offrir.

Chaque jour, nous vivons l’augmentation des charges de logement, d’énergie ou de nourriture. Nous avons de plus en plus de mal à finir les fins de mois. Les vacances sont devenues un luxe que peu d’entre nous peuvent s’offrir.

Pendant ce temps-là, le patronat du secteur continue à s’enrichir, à étendre leur groupe à travers le monde, tout en faisant l’aumône auprès des pouvoirs publics afin d’obtenir toujours plus d’aides financières. Ce sont environ 120 M€ que nos chers employeurs vont économiser cette année par le biais des différents allégements de cotisations sociales mis en place par les gouvernements successifs depuis 10 ans.

Malgré cela, les patrons, prenant prétexte de la « crise » qui touche l’économie française, nous entonnent, la larme à l’œil, le grand air du risque de faillite imminent pour refuser toute augmentation de salaires ou pour exiger la signature d’accords collectifs régressifs.

Mais même soldé-e-s et précarisé-e-s, les salarié-e-s de centres d’appel restent encore bon à être pressurisé-e-s au non de la sacro-sainte « productivité ». Tout doit y passer : les pauses (diminution des temps de pause…), le temps de travail de plus en plus annualisé, le niveau de salaire (les 5 premiers échelons de la grille conventionnelle sont au niveau du SMIC, à ce rythme bientôt les superviseurs y seront aussi) …

Une détérioration des conditions de travail et de vie qui engendre un taux d’absentéisme très au-dessus de la moyenne nationale, et même supérieur à celui du BTP, occasionnant par là-même un déficit du régime de prévoyance. Un déficit que les employeurs souhaitent faire payer aux salarié-e-s en dénonçant l’accord de branche.

Trop c’est trop !

Il nous faut réagir contre ces profiteurs qui n’auront de cesse de nous pressuriser et ce gouvernement dit de « gauche » qui rampe à leurs pieds.

Si nous voulons que cela change vraiment, nous devons prendre notre avenir en main et nous rassembler avec les salarié-e-s des autres secteurs afin de réclamer une autre politique sociale en France.

Le 1er mai, en manifestant partout en France, affirmons haut et fort que nous voulons notre part des richesses que nous créons !