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Au bout du fil n°22 : Seule la lutte paie !

Les salarié-e-s du centres d’appels CEACOM, du groupe ARVATO au Havre, viennent de démontrer qu’en restant solidaires et unis, ils pouvaient faire évoluer le rapport de force en leur faveur, et surtout obtenir des avancées

Les salarié-e-s du centres d’appels CEACOM, du groupe ARVATO au Havre, viennent de démontrer qu’en restant solidaires et unis, ils pouvaient faire évoluer le rapport de force en leur faveur, et surtout obtenir des avancées

Après un conflit qui a duré plus d’1 mois et demi, la CGT a réussi, avec la CFDT, à arracher un accord dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) qui offre un véritable plus :

  • Le maintien des augmentation de la convention collective des Bureaux d’études technique pour les salariés en poste en octobre 2013, malgré le changement de convention collective vers celle des Prestataires de services à compter du 1er novembre 2013;
  • L’attribution d’une prime exceptionnelle de 140€ sans proratisation pour les temps partiels ayant plus de 6 mois ancienneté;
  • L’attribution d’une prime de 170 € pour tous les salariés sans conditions versée en chèque cadeau;
  • L’application rétroactive du paiement des pauses de mai à octobre 2013 soit :
    • 0 à 6 mois = 363.54 €;
    • 6 mois à 1 an = 272.61 € (déjà rémunérée chez CEACOM à 5 mn/jour depuis octobre 2012) ;
    • + 1 an = 181.74 € (rémunérée à 10 mn/jour depuis octobre 2012);
  • une régularisation de la rémunération des pauses payées sur la base de 35h = environ 60€;
  • Le maintien de la prime vacance avec les modalités actuelles pour les salariés en ayant déjà bénéficiés;
  • Le maintien des 3 jours de carence pour les arrêts maladie;
  • Le maintien de l’accord en place pour les 3 premiers jours enfants malade;
  • Le maintien de la prévoyance actuelle.

Cette victoire démontre que face à l’avidité du patronat, les salarié-e-s, en s’unissant, peuvent faire valoir leurs droits à un meilleur partage des richesses qu’ils ou elles participent à créer.

Salarié-e-s des centres d’appels, faîtes comme vos collègues de CEACOM, luttez pour vos droits et une amélioration de vos conditions de vie et de travail.