C’est en résumé ce qu’affirment en coeur nos patrons pour refuser la moindre augmentation de salaire.

Ils invoquent tour à tour, la crise, les donneurs d’ordre, les charges patronales, etc. Enfin, toutes les raisons possibles et imaginables sont bonnes quand il s’agit de ne pas verser un sou de trop à celles et ceux qui pourtant triment tous les jours pour que ces messieurs/dames puissent « rouler carrosse ».

D’ailleurs si de l’argent il n’y en a pas pour augmenter les salaires, ils en trouvent toujours pour faire des acquisitions. A l’exemple du groupe ACTICALL (vanté par le Ministre Wauquiez à une époque, comme une entreprise exemplaire en matière sociale) qui a annoncé le rachat du groupe américain SITEL. Ce sont plusieurs millions d’euros que le groupe, via son investisseur principal CREADEV (du groupe Mulliez), a mis sur la table pour se propulser ainsi à la 4e place mondiale des centres de relation client. Alors que dans le même temps, ces mêmes patrons proposent à leurs salarié-e-s français-es qu’une maigre revalorisation de leur salaire mensuel de 25€.

Monsieur est trop bon !

ACTICALL n’est qu’un exemple parmi tant d’autres : WEBHELP, DATA BASE FACTORY, etc. qui n’arrêtent pas de faire des acquisitions hors de France tout en continuant à pressuriser leurs salarié-e-s tant en matière salariale que d’effectif. Ce dernier ne cesse de chuter dans bons nombres de sites métropolitains depuis 2012.

Alors soyons nombreux à exiger une augmentation immédiate de 10% du SMIC, avec comme objectif de le porter très rapidement à hauteur de 1.700 €/mois.

Pour cela soyez nombreux à signer et faire signer la pétition proposée par la CGT (http://www.cgt.fr/Petition-Augmenter-les-salaires.html), afin de montrer au Patronat et au Gouvernement que vous en avez ras-le-bol de ne pas bénéficier des fruits de votre labeur.

Et qu’au lieu d’augmenter les dividendes des actionnaires, qui leurs permettent de faire grossir leur fortune personnelle, ils devraient mieux se préoccuper d’augmenter les salaires qui garantissent une reprise de la croissance de l’économie par la reprise de la consommation.

Au bout du fil n°43 : Moi y’en n’avoir pas de sous !