Après le « tsunami » FREE, en 2012, voici venir celui de SFR/NUMERICABLE.

En effet, Patrick DRAHI, le nouveau patron du numéro 2 de la téléphonie mobile, vient d’annoncer son intension de réaliser 4 milliards d’euros d’économie, et ce afin de rembourser les 13,3 milliards d’euros que lui a coûté l’achat de SFR.

Afin d’y parvenir, il a convoqué l’ensemble des représentants de ses prestataires en relation client afin de leur imposer une baisse des dépenses, en la matière, de 2 milliards d’euros.

Cet exigence est totalement irréaliste ou du moins si le groupe SFR/NUMERICABLE souhaite conserver cette prestation en France. Mais il semble bien que la « patriotisme économique » ne soit pas le fort de M. DRAHI, dont les centres d’appels traitant l’activité NUMERICABLE sont quasiment tous de l’autre côté de la Méditerranée.

Cette volonté d’économie ne sera pas sans conséquence sociale pour les prestataires actuels de SFR qui comptent les 5 plus gros acteurs du marché, avec pour certains comme TELEPERFORMANCE et AQUITEL des sites dédiés à cette seule activité (suite au rachat, en 2007, des centres d’appels SFR par ces deux entreprises).

C’est donc une nouvelle hécatombe sociale qui nous est promise.

Face à cet avenir pas vraiment radieux, nous allons interpeler le Gouvernement et lui demander d’intervenir afin que la table ronde promise entre les donneurs d’ordres, les prestataires et les organisations syndicales se tiennent le plus rapidement possible, et qu’une solution apte à maintenir un haut niveau d’emploi en France soit mis en œuvre.

Pour la CGT, il est anormal que les salarié-e-s prestataires ou non paient pour que les actionnaires puissent voir leurs dividendes augmentés.

Nous disons « NON au dumping social » mis en œuvre par le groupe SFR/NUMERICABLE, et nous demandons la mise en place d’une véritable politique de relation client basée sur la qualité et non les coûts !

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