Activités Internationales CGT n°37

VIVE LA PALESTINE !

L’indignation de la CGT n’est pas à « géographie variable » : les guerres se succèdent en une de l’actualité, sans toujours susciter le même intérêt médiatique, mais la CGT se mobilise en toutes circonstances et de manière égale en faveur de la paix.
De la Palestine à l’Ukraine en passant par l’Irak, l’Afghanistan et la Syrie, notre internationalisme syndical se développe pour exprimer notre solidarité envers les peuples agressés, contre les armées et les gouvernements qui agressent. De ce point de vue, la lutte de libération nationale du peuple palestinien ressemble à celle en cours des peuples d’Ukraine. Dans les deux cas, il y a un gouvernement agresseur, et un peuple agressé ; dans les deux cas il y a une résistance unie face à l’État colonisateur et impérialiste.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’on croise parfois des drapeaux palestiniens ou syriens aux côtés des drapeaux ukrainiens lors des manifestations en faveur de la paix. Il serait cohérent de la part des gouvernements du monde, prompts à s’indigner des horreurs bien réelles de la guerre en Ukraine, qu’ils adoptent des mesures économiques similaires face aux impérialismes et aux colonialismes israélien et russe. Il est bien dommage que les mesures de sanction et de désinvestissement, par exemple, ne soient pas activées de la même manière vis-à-vis de chacun des États faisant usage de la force et de la violence guerrière pour asseoir leurs appétits et leurs dominations impérialistes.

Si la solidarité exprimée dans de nombreux pays au printemps 2021, lors des bombardements israéliens sur Gaza, a permis de raviver la flamme des soutiens à la Palestine, force est de constater que sur le plan diplomatique et géopolitique, rien ne bouge. Les rares appels à la reprise des négociations après l’épisode meurtrier du printemps sont restés lettres mortes. Pire encore, la vie politique israélienne s’est encore déplacée vers la droite après les dernières élections à la Knesset, le parlement israélien, en juin 2021. Le Premier ministre Naftali Bennett est directement issu d’une formation d’extrême droite spécialisée dans la défense des intérêts des colons en Cisjordanie.

La majeure partie de l’opinion publique israélienne ne s’émeut même plus des atteintes flagrantes et gravissimes aux droits humains fondamentaux dont le gouvernement du pays se rend coupable : plusieurs centaine

Activités Internationales CGT n°37