IPSOS : Fermeture du plateau téléphonique de Gentilly : quel avenir pour les deux autres sites de Bordeaux et Plérin ?

Suite à la fermeture brutale du CATI Parisien sans information du Comité d’Entreprise et du CHSCT, la CGT, suivie par FO et SUD, a entamé un mouvement de grève vendredi 4 novembre 2016 de 11 heures à 15 heures devant le siège d’IPSOS à Gentilly et sur les deux autres sites de province (Plérin et Bordeaux). Le site de Bordeaux a maintenu le mouvement de grève les samedi 5 novembre et lundi 7 novembre, 2016 afin d’avoir des informations sur la pérennité du site.

Suite à la fermeture brutale du CATI Parisien sans information du Comité d’Entreprise et du CHSCT, la CGT, suivie par FO et SUD, a entamé un mouvement de grève vendredi 4 novembre 2016 de 11 heures à 15 heures devant le siège d’IPSOS à Gentilly et sur les deux autres sites de province (Plérin et Bordeaux). Le site de Bordeaux a maintenu le mouvement de grève les samedi 5 novembre et lundi 7 novembre, 2016 afin d’avoir des informations sur la pérennité du site.

L’annonce de la fermeture du plateau téléphonique sans information/consultation du CE a été un choc pour les élu-e-s et les 21 vacataires qui travaillent pour IPSOS depuis des années. La direction a fait valider la fermeture du plateau par constat d’Huissier le vendredi 4 novembre 2016, ce qui démontre un mépris total envers les élu-e-s et les salarié-e-s.

La grève de vendredi 4 novembre a rassemblé une cinquantaine de salarié-e-s sur le site de Gentilly, 80 sur le site de Bordeaux. Les revendications des vacataires sont :

  • que la direction entame une information /consultation sur l’avenir des 3 plateaux téléphoniques ;
  • que les salarié-e-s concerné-es soient intégré-e-s dans un Plan de Sauvegarde de l’Emploi ;
  • quel avenir pour les deux autres plateaux de Bordeaux et Plérin.

Dans un premier temps, la direction a refusé de recevoir les représentants syndicaux de la CGT, de FO et de Sud et a rédigé une communication dans l’après midi. Voici le résumé de cette communication : « certaines organisations syndicales ont marqué leur désaccord avec la fermeture de la plateforme téléphonique parisienne et ont appelé bruyamment les collaborateurs à manifester leur solidarité… les propos outranciers, les amalgames dont l’objet est de dramatiser la situation sont inutiles et déplacés alors que des explications ont été apportées aux inquiétudes légitimes que ces circonstances pouvaient faire naître ».

La direction rappelle aux organisations syndicales que lors de la prochaine réunion du Comité d’Entreprise : « elles pourront reprendre le chemin de l’échange constructif, notamment le 8 novembre prochain, par la présentation des interrogations qu’elles jugeraient légitimes ».

Les salarié-e-s en grève et qui sont jeté-e-s à la rue après plusieurs années de travail, ont apprécié que leur colère soit résumée à : « des propos outranciés et des amalgames » : c’est la conception « du dialogue social » à IPSOS.

l’ordre du jour du prochain CE du 8 novembre 2016 :

  • Le CATI et les études face à face.

L’ordre du jour du CE extraordinaire du 9 novembre 2016 :

  • Information/consultation sur le volet économique .