Communiqué de presse Bureau Véritas 8 novembre 2013

PSE boursier à Bureau Veritas dans l’activité Contrats de Gouvernements (GSIT)

BUREAU VERITAS exerce une activité d’évaluation de conformité et de certification dans différents domaines, tels que les constructions, les installations, les équipements l’industrie, la marine, les biens de consommation, l’hygiène, la sécurité et l’environnement. L’une de ses filiales, la société BIVAC, effectue des inspections dans le cadre de contrats dit « de gouvernements ». Pour ce faire, Bureau Veritas met à disposition un réseau mondial d’inspecteurs, qui sont en mesure d’examiner avant embarquement, en référence aux règles douanières et de l’OMC, toutes marchandises expédiées en direction des pays demandeurs. C’était le cas pour la Côte d’Ivoire. Cette mission d’inspection visuelle s’accompagne d’une expertise du prix de la dite marchandise. Prix qui sert d’assiette pour le calcul des taxes douanières d’importation. Le contrat BIVAC-Côte d’Ivoire a expiré au 30 juin 2013. Bureau Veritas comptait visiblement sur sa reconduite, mais le gouvernement ivoirien en a décidé autrement. A l’image d’autres pays africains, il relocalise chez lui les contrôles et les inspections des marchandises et décide de se passer des inspections à l’embarquement. D’ailleurs Bureau Veritas ne désespère pas de profiter de cette reconversion de l’activité, souvent appelée « guichet unique », mais évidemment sous forme de prestations locales. Il n’y a plus besoin d’inspections en France. La division GSIT Europe fait une marge de 20 % avec près 56 M€ de marge opérationnelle. Par contre depuis 3 ans l’activité française perd de l’argent car elle intervient en « sous-traitance » de BIVAC. Ce n’est pas la France qui décide des prix. C’est la filiale qui engrange les marges. On découvre qu’au-delà d’un problème de perte de contrat, c’est un changement de modèle qui est recherché.