CAPGEMINI : Les salariés de Sogeti High Tech Toulouse se mobilisent pour refuser des licenciements injustes de leurs collègues !

Ce vendredi matin, plusieurs dizaines de salariés de Sogeti High Tech (groupe Capgemini) se sont mobilisés devant le site toulousain de Sogeti High Tech (3 chemin Laporte 31023 Toulouse) pour défendre leur collègues licenciées injustement.

Ils n’acceptent pas ce que subissent plusieurs de leurs collègues et ils ne comprennent pas pourquoi ces collègues ont pu être ainsi victimes de véritables machinations visant à les licencier avec une violence psychologique sans précédent dans le groupe !

La direction se retranche derrière une exigence accrue des principaux donneurs d’ordres qui l’obligeraient à exiger davantage de ses salariés et donc à licencier pour insuffisance professionnelle.

Ce vendredi matin, plusieurs dizaines de salariés de Sogeti High Tech (groupe Capgemini) se sont mobilisés devant le site toulousain de Sogeti High Tech (3 chemin Laporte 31023 Toulouse) pour défendre leur collègues licenciées injustement.

Ils n’acceptent pas ce que subissent plusieurs de leurs collègues et ils ne comprennent pas pourquoi ces collègues ont pu être ainsi victimes de véritables machinations visant à les licencier avec une violence psychologique sans précédent dans le groupe !

La direction se retranche derrière une exigence accrue des principaux donneurs d’ordres qui l’obligeraient à exiger davantage de ses salariés et donc à licencier pour insuffisance professionnelle.

Curieux dans une entreprise où la situation économique est remarquable (11,6 % de marge opérationnelle) dans un groupe qui a dégagé l’an dernier des profits historiques : plus de 1,1 Milliards d’euros de bénéfices nets.

Ces agissements viennent s’ajouter à d’autres qui hélas sont le quotidien de notre entreprise (pressions, déstabilisations, pas de reconnaissance du travail réalisé, des évaluations visant à justifier la non performance, etc…). Le plus troublant est sans doute la population visée : les salariés les plus fragiles, les plus isolés et en particulier les femmes (dans ce milieu très masculin) et les salariés de nationalités étrangères.

Dans une entreprise qui a les moyens de former ces ingénieurs, dans un groupe Capgemini qui faisait l’éloge il y a quelques semaines encore des valeurs de son fondateur, Serge Kampf, les salariés s’interrogent et demandent des garanties et des actions fortes pour arrêter enfin ces pratiques :

Sont-elles les dérives de quelques « managers » ou bien sont-elles l’application d’une véritable stratégie d’entreprise visant ses propres salariés sans qui aucun profit n’est possible ?

La direction ne semble pas vouloir attendre la loi El Khomri pour licencier abusivement en toute impunité : c’était sans compter sur les salariés qui savent désormais qu’ils ne seront plus protégés par le code du travail et par les pouvoir publics…

La CGT Capgemini et La coordination CGT aéronautique Midi-Pyrénées