Communication fédérale
Déclaration UNI de soutien aux femmes tunisiennes
Déclaration UNI Femmes Zone 4 : Soutien aux femmes tunisiennes en lutte pour l’égalité de
Déclaration Fédérale : Soutien aux femmes tunisiennes sur l ‘égalité des droits
Déclaration fédérale : Soutien aux femmes tunisiennes en lutte pour l’égalité des droits Alors que
Déclaration Fédérale : PSA
Déclaration fédérale : PSA, Unité pour empêcher l’application du plan Varin! 8000 postes vont être
Déclaration Fédérale Projet de loi harcèlement sexuel 13 juin 2012
Déclaration Fédérale sur le Projet de loi relatif au harcèlement sexuel présenté en Conseil des
Bulletin de campagne Elections TPE bulletin n°3
Elections TPE 2012: Bulletin numérique confédéral aux organisations de la CGT / 3 Chers camarades,
Négociation compétitivité emploi
Négociation compétitivité-emploi : Le patronat veut la peau du contrat de travail ! Des négociations
Déclaration Fédérale Retraite juin 2012
DÉCLARATION FÉDÉRAL : UN DÉCRET RETRAITE QUI NE RÉPOND PAS AUX EXIGENCES DU MONDE DU
Le 1er mai : une journée de lutte internationale des travailleurs
C’est en 1890 que le premier 1er mai eut lieu. Les congressistes de la Deuxième Internationale socialiste avaient décidé, en 1889, d’une journée de manifestation internationale. Elle avait pour but d’affirmer qu’au-delà des frontières, les travailleurs avaient des intérêts communs. La date du 1er mai fut retenue pour marquer la solidarité avec les cinq militants anarchistes qui furent exécutés à Chicago à la suite d’une grève pour la réduction du temps de travail à 8 heures par jour.
Cette revendication fut reprise partout dans le monde. En France, en 1891, les manifestations du 1er mai furent lourdement réprimées. Ainsi, à Fourmies, l’armée tira sur les ouvriers faisant dix morts et quatre-vingt blessés. Le 1er mai s’est rapidement imposé comme une journée de lutte du monde du travail partout sur la planète, mais les manifestations continuent d’être interdites et réprimées dans bon nombre de pays où le droit de grève est interdit.
Face au succès des rassemblements que les dirigeants ne pouvaient endiguer, ceux-ci prirent parti de vider le 1er mai de son contenu de classe.
En Allemagne, Hitler et Goebbels en firent une fête officielle du régime nazi dès 1933. En 1941, Pétain en fit un jour de repos, rebaptisé « fête du travail et de la concorde sociale » ; le brin de muguet remplaçait l’églantine rouge ouvrière. En 1988, c’est Le Pen qui s’emparait du 1er mai pour en faire la fête du travail et de Jeanne d’Arc.
Aujourd’hui, Sarkozy tente à son tour de s’en accaparer en en faisant un rassemblement du « vrai travail ».