Communication fédérale

Le rapport Mettling, un rapport à combattre

Bruno Mettling, DRH d’Orange, a remis le 15 septembre à la ministre du travail Myriam El Khomri un rapport intitulé « Transformation numérique et vie au travail ». En s’appuyant sur une arnaque idéologique qu’est le concept de révolution du numérique, ce DRH émet 36 propositions parmi lesquelles des évolutions du droit du travail en s’attaquant notamment au lien de subordination constitutif du contrat de travail et de ce fait les modes de contribution et le financement de la protection sociale. C’est une attaque contre les droits élémentaires de 24 millions de salarié-e-s tant du public que du privé.

Solidarité avec les migrants

Il aura fallu la photo d’un enfant mort sur une plage pour que l’opinion publique prenne soudain conscience du drame qui est en train de se jouer sur les frontières septentrionales de l’Europe. Mais cette émotion soigneusement orchestrée par les médias et manipulée par les gouvernements européens n’aura pas suffi pour que se mette en place une véritable solidarité.

Combattre le rapport Combrexelle

Depuis des mois, gouvernement et patronat présentent le code du travail et les garanties y afférents comme responsables de tous les maux. VALLS avait d’ailleurs déclaré vouloir « revoir en profondeur la manière même de concevoir notre réglementation ». Il est vrai que le président du Medef caractérise le code du travail comme « le fléau n°1 des patrons français ».

Solidarité avec le peuple kurde

La Fédération CGT des Sociétés d’Etudes s’associe à la campagne de solidarité avec le peuple kurde victime depuis plus d’un mois d’une « campagne de pacification » qui nous rappelle les heures sombres de notre histoire coloniale quand la répression militaire a été généralisée sous couvert de lutte anti-terroriste. Parce que l’histoire reproduit aujourd’hui ses mécanismes les plus dévastateurs, parce que nous sommes, en tant que syndicalistes, internationalistes et solidaires face aux répressions aveugles et brutales, les événements en cours en Syrie, en Irak et en Turquie nous concernent tous et toutes.

Non aux plans d’austérité

Hier le peuple grec a rejeté, dans une très large majorité (61%), le plan imposé par les créanciers de la Commission Européenne, de la Banque Centrale Européenne (BCE) et du Fonds Monétaire International (FMI). Pour rappel, il s’agissait de réformes visant à asphyxier encore un peu plus la société grecque notamment par l’augmentation de la TVA, le recul de l’âge de départ à la retraite et la diminution des pensions de retraites sans compter de nouvelles privatisations. Le « Non » grec nous rappelle notre propre « Non » il y a maintenant dix ans quand les français ont eux-aussi rejeté une certaine idée de l’Europe, celle de l’austérité que nous dénoncions déjà en 2005, bien avant la crise.